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INTRODUCTION

L’aventure ambiguë est le récit d’un intérêt spirituel. L’aventure ambiguë reflète les hésitations et les doutes de Samba DIALLO successivement élève de l’école coranique et de l’école française. L’élève coranique est le symbole d’une culture, d’une idée logique, d’une philosophie qui accorde la prédominance aux valeurs théologique et morales.

I – L’ORIGINE DE CHEICK HAMIDOU KANE

Cheick Hamidou KANE est un africain, qui a pour pays natal le Sénégal. Il est situé sur le fleuve Sénégal dans une région intégralement musulmane où il va commencer ses études.

II – FORMATION SCOLAIRE DE CHEICK HAMIDOU KANE

Son éducation se fait à l’école coranique comme le veut la tradition. Puis à dix (10) ans, il est envoyé à l’école des fils de chef de saint louis.

Il poursuit ses études au lycée Von Vollen Horen de Dakar où il obtient son premier diplôme universitaire qui est le baccalauréat en série philosophie. C’est alors il part pour Paris où il passe de licence en lettre (droit) et philosophie, ainsi que du brevet de l’école nationale de la France d’outre-mer (ENFOM).

Pendant ses études à Sorbome, il collabore à la revue esprit et fréquente les cercles intellectuels.

III – LES POSTES OCCUPES PAR CHEICK HAMIDOU KANE

Dès son retour au pays, Cheick Hamidou KANE occupe rapidement d’importantes fonctions administratives.

En mars 1960, il est nommé gouverneur de la région de Thiès. En 1961, il est devenu chef de cabinet du ministre du développement et du plan.

Cheick Hamidou KANE fut également représentant de fond des nations unies pour l’enfance (UNICEF) dans de nombreux pays africains. Il dirigea la société Dakar-Marine et en 1981 les industries chimiques du Sénégal.

IV – LES ŒUVRES LITTERAIRES DE CHEICK HAMIDOU KANE ET LES MERITES

Cheick Hamidou KANE est avant tout l’auteur de l’aventure ambigüe publié en 1961. Un récit teinté d’autobiographie écrit dès 1952. En occident pris entre deux cultures : « si je leur dis d’aller à l’école nouvelle, ce qu’ils apprendront vaut-il ce qu’ils oublieront ? ». ce livre reçoit le grand prix littéraire d’Afrique noire en 1962.

Après un silence littéraire de plusieurs décennies, il publie en 1995 au édition stock. Les gardiens du temple, une suite d’aventure ambigüe rapportant de façon très romancée le conflit qui opposa en 162 Mamadou Dia et Léopold Sedar Senghor, deux hommes dont il avait longtemps été proche.

CONCLUSION

En somme, bien que son œuvre littéraire ne se limite pas à l’aventure ambigüe, il est considéré comme l’un des plus brillants écrivains ouest africains, l’un des prototypes de l’inteligentilla africaine de la génération des indépendances.

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